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Les légendes de cette page sont extraites du texte de Michel Faure , Président Honoraire de la Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de l'Ardèche, accompagnant l'exposition de cartes postales " Lalouvesc à la Belle Epoque" réalisée par le Dr. D. Breysse et P. Roger, dans le cadre du Carrefour des Arts 2005, du Centenaire du Syndicat d'Initiatives de Lalouvesc et des activités du Groupement Philatélique de la Région d'Annonay.

Les liens dans le texte revoient aux modules de présentation des cartes postales correspondantes.

Au début du 20e siécle, aucune rue n'était goudronnée, mais les premières automobiles montèrent d'Annonay vers 1910 à peine plus rapidement que la guimbarde à cheval, qui effectuait le trajet en quatre heures!
L'électricité ne devant arriver que en 1921 , le village était éclairé par des lampes à acétylène , et l'intérieur des maisons par des lampes à pétrole , voire à la bougie ...
L'eau nécessaire aux ménages provenait essentiellement de la fontaine publique; quant au tout-à-l'égout , il était rudimentaire.

Toutefois, l'aspect général du village n'a pas beaucoup changé, hormis:
- la démolition depuis la seconde guerre mondiale de l'ancien hôtel des Trois Pigeons,
- le comblement du célèbre lac, ou l'on canotait allègrement jusque vers 1932
- le déplacement la mairie , qui était à l'emplacement actuel de l'Office de Tourisme.
- le déplacement par deux fois du bureau de poste et
- la construction de nouvelles maisons et infrastructures

La Place Centrale
L'actuelle place centrale était encore la "Place du Marché" avec une fontaine où la statue de St Régis n'avait pas encore été érigée.
La Place Marel
L'actuelle Place Marel, face à la basilique, était occupée par des magasins de souvenirs qui bouchaient la vue sur la vallée. Elle doit son nom à Monsieur Marel qui a légué plusieurs bâtiments à la mairie afin qu'ils soient démolis pour dégager la vue sur les Alpes depuis le parvis de la basilique
Le lac et la Place du Lac
Sur le lac du Grand Lieu, propriété de la famille de l'Hermuzière, on pratiquait le canotage, la pêche, et le lavage du linge.
C'était un lieu de rencontre et de repos pour les pèlerins .
Il a été comblé en 1932 afin, entre autres, de fournir un parc de stationnement pour les autocars amenant les pèlerins.
Suite à cet assèchement, de "Nouvelles villas" ont été construites sur la périphérie de ce qui est devenu "La place de Lac".
Les travaux de rénovation de la Place du Lac ont remis à jour le ruisseau qui alimentait le lac et va se jeter dans l'Ay.
La rue de la Fontaine
avait une activité d'une étonnante polyvalence: outre quelques métiers de bouche, on trouvait un tailleur, un chapelier , un cordonnier, six maisons d'articles religieux, et plusieurs baraques de souvenirs, parmi lesquels les bouteilles de verre moulé pour emporter l'eau de la fontaine Saint Régis! En 2005 , elle font l'objet de collections' privées ! La dentelle n'était pas négligée, de même que la vente des myrtilles pendant le mois d'août.
Autour de 1910 , il y avait 33 petits commerces établis à Lalouvesc, en particulier commerces de souvenirs.
 

 

Les Louvetous
La commune comptait environ 1100 habitants, soit le double qu'à l'époque actuelle; il faut dire que les hameaux et les écarts de Lalouvesc étaient beaucoup plus peuplés que maintenant, du fait, en particulier, de l'existence de nombreuses familles de cinq, six, enfants , et plus...
Les activités des habitants étaient beaucoup plus tournées vers l'agriculture et l'élevage qu'à l'époque actuelle. Mais , hormis quelques grosses fermes forestières, il s'agissait généralement de petites exploitations, qui permettaient aux familles de vivre en autarcie, et de vendre le surplus des modestes productions aux marchés alentours et à ceux de jeudi, à Lalouvesc même .
Quelques coutumes ont disparu au cours des 100 dernières années, comme, par exemple, la grosse lessive, que l'on faisait deux fois par an, ou comme la confection des paillasses , remplies de feuilles de fayards , les hêtres . A l'automne, on rentrait le bois pour l'hiver, souvent rude, ainsi que les sacs de babets ; les veilles se tenaient autour' de l'âtre, en famille et entre voisins jusqu'à l'avènement de la T.S.F. , puis de la télévision .
   
   
   
           
 
   
   
   
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