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Les légendes de cette page sont en grande partie extraites du texte de Michel Faure , Président Honoraire de la Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de l'Ardèche, accompagnant l'exposition de cartes postales " Lalouvesc à la Belle Epoque" réalisée par le Dr. D. Breysse et P. Roger, dans le cadre du Carrefour des Arts 2005, du Centenaire du Syndicat d'Initiatives de Lalouvesc et des activités du Groupement Philatélique de la Région d'Annonay.

La commune comptait environ 1100 habitants, soit le double qu'à l'époque actuelle; il faut dire que les hameaux et les écarts de Lalouvesc étaient beaucoup plus peuplés que maintenant, du fait, en particulier, de l'existence de nombreuses familles de cinq, six, enfants , et plus...
Les activités des habitants étaient beaucoup plus tournées vers l'agriculture et l'élevage qu'à l'époque actuelle. Mais , hormis quelques grosses fermes forestières, il s'agissait généralement de petites exploitations, qui permettaient aux familles de vivre en autarcie, et de vendre le surplus des modestes productions aux marchés alentours et à ceux de jeudi, à Lalouvesc même .

Autour de 1910 , il y avait 33 petits commerces établis à Lalouvesc, en particulier commerces de souvenirs.

 

 

Les transports
Au début du 20e siécle, aucune rue n'était goudronnée , mais les premières automobiles montèrent d'Annonay vers 1910 à peine plus rapidement que la guimbarde à cheval, qui effectuait le trajet en quatre heures!
La Société Annonéenne de Transports Automobiles assurait une liaison biquotidienne avec LaLouvesc du 1er Juin au 15 Juillet et trois liaisons par jour du 15 juillet au 15 septembre.
Le bureau des autobus se trouvait sur la place centrale et l'arrivée de l'autobus constituait un évènement qui rassemblait de nombreux badauds.
Les véhicules privée était suffisamment rares pour constituer le thème d'une carte postale intitulée "Les Autos sur la Place".
   
   
Le tourisme et la villégiature
Au début du 20ème"siècle le tourisme commença à se développer, Lalouvesc devenant, peu à peu, une station de villégiature. D'aprés un témoin de l'époque: " Vers 1900, on ne comptait guère comme" estivants " que cinq à six familles ...Dès 1904, on note que la colonie est de plus en plus nombreuse.. .et plusieurs commencent à s'inquiéter!" Et, le 28 août 1904 , La" Croix de l' Ardèche écrit que: " Saint Régis n'est plus l'unique attraction!
Au même moment, le docteur VINCENT, de Lyon, avait fait des bâtiments' du Cénacle, inoccupés par la force, une maison de repos, baptisée par lui" Institut d' Aérothérapie", avant qu'il ne publie, en 1911, son célèbre opuscule, intitulé: " Lalouvesc, station de cure d'air et d'altitude, étude médicale et souvenirs religieux. L'établissement accueillit, par exemple en 1905, 375 consultants, dont certains pour des actes de petite chirurgie! Au cours des mêmes années, Lalouvesc vit la création d'hôtels, la modernisation d'établissements anciens, des villas se construirent les premiers cours de tennis furent construits ... et le chemin de Saint-Félicien devint, un peu fortuitement le Boulevard des Elégants ! Les estivants fréquentaient aussi le Bois de Versailles, le Val d'Or, le Pont des Soupirs ... Quant aux Sept Fayards, c'était un des grands lieux de promenades familiales.
   
Hôtels et restaurants
A l’époque La Louvesc comptait environ une douzaine d'hôtels et d'auberges, certains établis depuis fort longtemps. Un des plus anciens hôtels , indiquait en 1827 que "pour un franc vous avez un repas de quoi satisfaire votre appétit et pour trois francs, le luxe des grandes tables" !
Le Grand Hôtel des trois Pigeons (Hôtel Teissier) se présentait comme "Hôtel Tessier, cuisine soignée, cure d'air, chambres confortables, Auto-garage". Ses factures et cartes postales indiquait qu'il bénéficiait de l'éclairage électrique, du chauffage central et du téléphone ( n° 2 à LaLouvesc). On jouait au croquet sur sa terrasse
L'Hôtel du Mont Besset était ouvert toute l'année. Il se présentait comme "station de villégiature, de cure d'air et d'altitude". Il disposait de plusieurs salles de restaurant et de repos.
   
Les courts de tennis
   

 

 

 

   
   
           
 
   
   
   
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