Shasha SHAIKH peintre batik
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2021
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| L'ARTISTE SE PRESENTE
Ce qui m'inspire est tout autour de nous - La joie et "l'effervescence" de la vie!
Cette vie qui est faite d'énergie, d'ondes, de points, et de lignes qui
sont profondément connectés et qui se posent et se superposent, créant
toute la profondeur et la richesse dont nous faisons tous partie.
A travers mes œuvres je traduis l'émerveillement que je ressens face à
ce « vivant » - cette magie de lumière, de couleurs et de formes. Que
ce soit dans les petits détails de la nature, ou dans l’infiniment
grand de l’univers, dans l'émotion et l'enthousiasme des saisons, dans
le dynamisme des éléments naturels...
Lié à une nostalgie d'enfance, il y'a pour moi, quelque chose de
passionnelle et presque viscérale dans le Batik, quelque chose que je
vie de tous mes sens : la chaleur et l'odeur de la cire chaude, le jeu
des couleurs, la texture du tissu, le craquèlement de la cire.
Tout en gardant la base de cette technique ancienne qui demande une
grande patience et minutie, je me permets de l'explorer librement, en
tentant des expériences avec de la chaleur, les mélanges de couleurs,
de cire, et même en y mélangeant d’autres techniques.
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Le batik est une technique d'impression des étoffes pratiquée
dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie. A l'origine essentiellement
produit sur l'île de Java, il a été inscrit en 2009 par l'UNESCO sur la
liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le mot, d'origine javanaise, a la même racine que le mot titik, qui signifie « point Le principe du batik consiste :
- à dessiner sur le tissu le motif final à reproduire (cette opération n'est pas indispensable) ;
- à tremper le tissu dans un bain de cire chaude et à laisser refroidir ;
- à enlever la cire avec un stylet aux parties du dessin destinées à recevoir une première couleur ;
- à appliquer cette couleur par trempage dans un bain de teinture ou en appliquant celle-ci au pinceau ;
- à recommencer les opérations pour chacune des autres couleurs en allant des couleurs claires aux plus foncées;
- enfin à ôter la cire, soit avec un fer à repasser, soit par trempage dans l'eau bouillante.
Des procédés complémentaires peuvent être utilisés : emploi d'un fer
chaud (au motif parfois complexe : dragon par exemple) pour ôter la
cire aux emplacements d'une coloration (souvent pour faciliter le
copiage de motifs répétitifs), simple brisure de la cire pour obtenir
de fines lignes, grattage partiel pour obtenir des dégradés, etc.
Finalement on obtient un tissu où se mêlent différents tons ou
contrastes juxtaposés ou superposés, formant toutes sortes de motifs.
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