« Jean
Prévost est un idéaliste, mais un idéaliste instinctif, passionné, dont
l’art exprime que ce qui est vivant est obligatoirement turbulent. Sa
peinture nous parle, avec toute la vivacité de son graphisme et de ses
couleurs, d’une vie spontanée, poétique dont nous avons tous au fond de
nous les phantasmes, avec l’espoir de rêves différents. Je connais Jean
Prévost : c’est un naïf, un passionné d’idéal. Son univers est
dynamique et pourtant d’une sensibilité introvertie qui nous communique
à la fois une joie d’être, une volonté de partager et de comprendre, en
sachant que toute tolérance est douloureuse pour l’artiste comme pour
le spectateur. Mais Jean Prévost et sa peinture ont tous les deux le
don de sympathie, ce don qui fait fondre toutes les
indifférences »
1982 - Roger Gicquel, TF1
« Cet
ancien élève de Neillot s’inspire tout simplement de ceux qu’il aimait
à 20 ans, les femmes, les fêtes, les paysages et les scènes
d’intérieur. Un trait sombre cerne des couleurs vives et délimite
volumes et contours. Plus tard, le trait disparaît doucement et la
touche apparaît nerveuse, expressive, rapide, tour à tour raide ou
sinueuse. Les tons sont éclatants et la matière épaisse . . . des gris,
des noirs, des rouges. »
1985 – Sandra d’Aboville, Le Figaro
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