LES ARTISTES DU CARREFOUR DES ARTS
   
Jean PREVOST, peintures


Jean Prévost est né le 11 février 1934 à Paris
1948  - commence à peindre à 14 ans et entre à l’Ecole des Arts Appliqués de la Ville de Paris, suit une formation classique à l’atelier d’orfèvrerie, des Maîtres Gabriel Lacroix et Serge Mouille.
1951 - à 16 ans, présenté par Jacques Savy collectionneur, devient l’élève particulier du peintre fauve Louis Neillot à la « Cité Fleurie ».
1952/54 - à 18 ans, première participation au salon d’Automne et des Indépendants de Paris.
1955/56 – est appelé sous les drapeaux en Allemagne puis au Maroc. A sa libération, il est contraint de se faire Architecte d’intérieur pour assurer une lourde charge familiale.
1959/60 – enseigne à l’Ecole des Arts Appliqués. Serge Mouille « précurseur du luminaire » en congé pour raison de santé, l’appelle pour le remplacer.
1971  – se fait construire un atelier à Bièvres.
1974 – abandonne toute autre activité pour enfin se consacrer uniquement à la peinture.
1977 - Rencontre à l’académie d’Issy les Moulineaux, les Peintres, Jacques Boussard, Raya Safir et Alexandre Hinkis le créateur du mouvement « métaclassissime » avec lesquels il se lie d’amitié. Dès lors, il travaille avec eux, échangeant leurs points de vue sur la peinture, se faisant part de leurs propres expériences.


« Jean Prévost est un idéaliste, mais un idéaliste instinctif, passionné, dont l’art exprime que ce qui est vivant est obligatoirement turbulent. Sa peinture nous parle, avec toute la vivacité de son graphisme et de ses couleurs, d’une vie spontanée, poétique dont nous avons tous au fond de nous les phantasmes, avec l’espoir de rêves différents. Je connais Jean Prévost : c’est un naïf, un passionné d’idéal. Son univers est dynamique et pourtant d’une sensibilité introvertie qui nous communique à la fois une joie d’être, une volonté de partager et de comprendre, en sachant que toute tolérance est douloureuse pour l’artiste comme pour le spectateur. Mais Jean Prévost et sa peinture ont tous les deux le don de sympathie, ce don qui fait fondre toutes les  indifférences »

 1982 - Roger Gicquel, TF1

« Cet ancien élève de Neillot s’inspire tout simplement de ceux qu’il aimait à 20 ans, les femmes, les fêtes, les paysages et les scènes d’intérieur. Un trait sombre cerne des couleurs vives et délimite volumes et contours. Plus tard, le trait disparaît doucement et la touche apparaît nerveuse, expressive, rapide, tour à tour raide ou sinueuse. Les tons sont éclatants et la matière épaisse . . . des gris, des noirs, des rouges. »

1985 – Sandra d’Aboville, Le Figaro

 

Danseurs de tango de Buenos Aires (146 x 114)
     
   

1987 – installe son atelier rue Burq près du Moulin de la Galette à Montmartre.
« Dans un superbe atelier près des Abbesses, Jean Prévost travaille paisiblement à une œuvre corsée. La virulence de sa palette tranche avec la discrétion de l’homme ».1991 – Christian Eclimont, Actualité des Arts.

1990 - A l’occasion du spectacle « Tango passion » au théâtre Mogador à Paris, il découvre sa fascination pour le tango argentin.
Douceur fauve, . . . au-delà de toutes les déchirures et au-delà des violences affectives et verbales dont on peut être victime, la peinture devient l’espace de la restructuration de l’espace et de l’être, de la personne et de l’amour. Et c’est dans une infinie tendresse que Prévost suggère, à travers ses couleurs vives, la joie de vivre par l’émotion artistique.1994 - Mustapha Chelbi, Le Courrier des Galeries

Carafe et seau africain (92 x 65)

Les rameaux à Préaux (55 x 46)
     

1997 – pour s’exprimer sur de grandes surfaces, trouve un vaste atelier porte de Saint Ouen.

Peintre discret. . . Jean Prévost préfère aux mots l’efficacité d’une palette corsée.

Auteur d’une œuvre colorée et lumineuse, il n’a jamais cessé, depuis l’adolescence, de se façonner pétri d’expressionnisme et de son maître fauve.

Artiste aux envies turbulentes, Jean Prévost laisse échapper ses émotions instinctivement. Sa peinture n’est rien d’autre que la vie. Elle nous parle de désirs, de plaisirs et de  souffrance aussi. Un joyeux corps à corps, à la vie à la mort, d’une ronde amoureusement tourmentée.

Tango argentin (146 x 114)
   

Le critérium breton (162 x 130

     

Les iris sauvages ( 61 x 50)


Sa fascination pour le tango paraît donc si naturelle. Ce face à face charnel le dévore depuis une quinzaine d’années, dans son vaste atelier du 18ème arrondissement. L’un de ses thèmes privilégiés aujourd’hui qui mêle tout simplement le drame à la sensualité. 2003 - Karin Bécard, France Info.

67ème édition de La Fête des Vendanges à Montmartre, une œuvre de Jean Prévost est choisie pour réaliser l’affiche et les étiquettes de la « Cuvée Toulouse-Lautrec 2001 »


Les iris dans le pré ( 61 x 50)


   

« On ressent dans les danseurs de tango de Jean Prévost, une influence fauviste »

2004 - tableaux sur le plateau de Thé ou café – France 2

 

« Jean Prévost, un artiste peintre hors du commun . . . nous a conté son parcours atypique . . . depuis qu’il a fait connaissance avec celle qui devait devenir son épouse, il s’est mis à brosser de beaux paysages de l’Ardèche, un village, une église, le célèbre « Mastrou » . . . 

2005 – Bernard Verny, L’Ardèche Parisienne.

Le Mastrou (73 x 60)
     

« Les toiles de Jean Prévost reflètent une grâce expressive exceptionnelle, chaque coup de palette, chaque mouvement est effectué avec mesure, sans lourdeurs, sans raideur et avec aisance. Tels ses tangos, Prévost mène la danse en souplesse et nous fait profiter de l’extrême plaisir d’un paysage, l’élégance d’un portrait, ou la passion érotique et mélancolique d’un couple de danseurs . . . »

2006 – Rhône Alpes Passions

2007: exposition au Carefour des Arts de LaLouvesc 075230

     
L'église de St Pierre sur Doux (55 x 46)
Femme andalouse (61 x 50 )
Les amoureux du tango (195 x 130)
Danseurs (200 x 200)
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