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L'artiste se présente
La sculpture, depuis quand ?
Mes
origines ukrainiennes m’ont donné le goût du beau et de la poésie.
C’est une culture où l’art est populaire, enraciné dans le quotidien.
Cependant, une grande partie de ma vie, j’ai vécu la création à travers
le talent des autres, notamment en côtoyant des artistes (musiciens,
comédiens, danseurs et plasticiens), contribuant même à la promotion de
certains.
L’énergie créatrice a été une rivière souterraine qui est remontée à la
surface récemment, tout en ayant fait son chemin dans les profondeurs.
L’accès à la création est le fruit d’une reconquête intérieure.
2000: Je débute la sculpture avec Jo Fontaine à Genève, je poursuis avec Paul Marandon (1 an) à Lyon.
Puis j’ai travaillé 2 ans avec Marc Pédoux à Ecully |
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La sérénité
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Je conçois l’art comme une nourriture de l’âme
La paix et la sérénité m’habitent lorsque je sculpte.
Je conçois l’art comme une nourriture de l’âme,
il doit faire du bien.
Si ce que je fais suscite la contemplation, je suis comblée.
J’aspire à la simplicité, à une présence qui suspend le temps de la
pensée de celui qui éprouve le besoin de regarder ce que j’ai fait.
Je ne peux créer que comme ça, et c’est une nécessité. Cela me fait du bien, me repose, m’apaise.
Il y a des personnes qui prient, d’autres qui méditent,
moi, je sculpte.
Chaque fois que je crée, je me donne la vie
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La forme est seulement un support nécessaire, mais …
Pour moi, la forme n’est pas la finalité, elle est un support, une
nécessité due à notre condition ’incarnation.
Ce qui est important, c’est ce qui se dégage de l’œuvre :
la qualité de sa présence, corps intérieur de l’artiste.
Telle est ma quête.
Cependant, pour que l’œuvre suscite la relation, il lui faut une forme,
le langage de communion, et en cela je recherche celle qui pourra
toucher le plus de personnes, une forme comme universelle, symbolique.
Universelle, car pour moi l’art s’adresse à tout le monde,
l’art est capable de réunir tout le monde au-delà des différences apparentes (des formes).
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L'envol
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Le signe de la colombe
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Thème et propos
Le fil conducteur de mon travail actuel est l’oiseau.
Cette manifestation de la vie qui parle d’élan, d’envolées en longues
et larges courbes épousant, caressant, frôlant les formes de la terre.
Courbes sensuelles que l’on retrouve aussi dans le corps de la femme.
Courbes qui dansent et se balancent pour rappeler que la vie est mouvement et plaisir.
Oiseau, créature universelle qui ne connaît pas les frontières posées par les hommes.
L’oiseau qui joue avec les ascendances nous dit que le vide n’existe pas :
c’est une illusion du mental.
Il nous montre comment lâcher prise.
Et tout cela intensément.
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Mais encore …
La matière crépite, témoigne de l’émotion remontée à la surface de la
peau, puis laisse place à un moment de sérénité.
…
La vie bouge, la vie change, la vie est une alternance d’expériences, de vécus.
Les lignes s’affirment, s’affinent, cheminent disparaissent
imperceptiblement dans un autre lieu. Où est le point précis du passage
de l’un à l’autre ?
Délice des points limites, de l’entre-deux, des demi-tons, des nuances, de l’indicible …
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Hommage à ma grand-mère
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La danse de la vague
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Expositions
Août 2000, exposition collective, Les Ateliers de l’Ancienne Poste , Soral/Genève.
Juin 2002, exposition collective, Maison de la Rencontre , Ecully (69)
Janvier 2003, exposition personnelle, Scène Formations, Villeurbanne(69)
Mai/juin 2003, exposition en duo, Société Idéal , Vaulx en Velin (69)
16 – 20 juin 2003, exposition en duo , Journées consulaires, Mairie du 3ème arrondissement, Lyon (69)
Juillet à septembre 2003, exposition collective, Association des artistes contemporains Morestel (38)
Avril 2004 – exposition en duo , Saint Didier en Art, Saint Didier au Mont d’or (69)
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«
Se libérer du connu à chaque instant est l’essence même de
l’intelligence. Cette intelligence est à l’œuvre dans l’univers pour
autant que l’on y touche pas … » Krishnamurti.
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Les sculptures sont réalisées en taille directe dans de l’albâtre.
Le texte est de Maroussia .
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