LES ARTISTES DU CARREFOUR DES ARTS
Jacques COQUILLAY
2008

Jacques Coquillay est né le 3 juin 1935. Il a commencé ses études artistiques à l'Ecole des Beaux-Arts de Tours dont il obtient le Diplôme National de sculpture en 1958.
Puis il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Marcel Gimond. En 1960, il obtient le Diplôme Supérieur d'Art Plastique.  A la mort de Gimond, il entre dans l'Atelier d'Hubert Yencesse et Raymond Corbin.

En 1961, il est reçu au Concours de Rome. Au Jury du Prix de Rome, il rencontre Jean Carton, Raymond Martin et Georges Hilbert avec lesquels il se lie d'amitié. Il constitue un groupe de Jeunes Sculpteurs, aidé par Belmondo, et réalise plusieurs expositions de groupe.
Lauréat de l'Institut il obtient le Prix Signature en 1970. Dès cette époque, il conduit parallèlement à la sculpture une carrière de pastelliste.

           

Il obtient la Médaille d'or de sculpture en 1972 aux Artistes Français et  fait la connaissance de Dunoyer de Segonzac qui l'encourage et lui achète ses premiers bronzes.

Le jury des peintres des Artistes français l'honore de sa Médaille d'Or en 1980.

En 1983, Il est élu à la Vice - Présidence des Artistes Français.

Lors du Salon d'Automne 1992 une rétrospective lui est consacrée.. 

Il obtient le Prix Jehan des Vignes-Rouges, Académie de Versailles en 1993.

Il est promu Peintre Officiel de la Marine, en 1995.

           

Jacques Coquillay expose de façon permanente à la Galerie de Crecy (Crécy la Chapelle, 77580)

Ses pastels et sculptures sont présents dans de nombreuses collections en France et à l'étranger

Musées : Art Moderne de la Ville de Paris (Torse de Jeune fille) ; Art Contemporain de Fontainebleau (Maternité) ; Musée Rapin à Villeneuve-sur-Lot (Ondine) ; Musée Lambinet à Versailles. Achat de la Ville de Versailles

           

Réalisations : " Notre-dame du Chêne " (Eglise de Viroflay), " Marianne " pour la Marie de Viroflay ainsi que le " Buste d'Hippolyte Maze ", " Petite fille au mouton " à l'Hôtel de Ville de Tarverny, Monument du Souvenir à la Préfecture des Yvelines.

Sculptures monumentales pour une fontaine devant la gare d'Angers " Naissance de Vénus ", ainsi que " Vagabondage " à Braissac. " Marianne " pour la Marie des Essarts (sous les traits de Catherine Deneuve), " La pomme d'amour " pour la fontaine de la place de l'Hôtel de Ville à Marmande. 

Sculptures monumentales pour la fontaine du C.E.S de Rambouillet " La Vague " (1990), pour le Jardin du Prieuré au Bourget-du-Lac " Vagabondage " (1991), pour la Ville de Sèvres " Le châle " (1992), pour le patio de la Mairie des Essarts " Jeunesse " et à Mulhouse " L'élégante " (1993).

           
           

Guy Vignoh, critique d’art présente Coquillay sur http://www.dicart-net.fr/

Le dessin est l'alphabet des peintres. Tout a commencé par le dessin dans le grenier de l'enfance de Coquillay. Aujourd'hui, lorsqu'il quitte la glaise et le bronze, le sculpteur Coquillay devient poète aux crayons de couleurs tendres. Qu'est-ce que pastelliser sinon, sous les doigts de Coquillay, faire fleurir la lumière ? Pastel : de Pitalien pastello, diminutif de pasta, la pâte. Coquillay, comme les artistes de la Renaissance, sait être pénétrant dans des disciplines variées. Notre civilisation croit classer les créateurs dans des tiroirs. Des clercs dissèquent les qualités du sculpteur lorsqu'il se fait pastelliste ou du pastelliste lorsqu'il se fait sculpteur. Erreur ! On ne ratiocine pas sur la grandeur humaniste de Coquillay et sa connaissance du réel.

           

Il captive et émeut par la même profonde douceur du modelé, dans ses nus ou ses paysages. Son approche directe du sujet avec un sens baptismal de la simplicité confère le même frisson de juvénilité tant dans les subtilités de ses pastels que dans la tridimensionnalité de ses sculptures. Il n'y a pas d'arts rivaux, il n'y a qu'un génie. Celui de l'élégance, de la mesure et de la discipline. Sorti des rives de la Loire, ses crayons ont ennobli Venise, la Bretagne, le Bassin Méditerranéen et bien d'autres lieux. Car, pastel, issu du provencal signifie aussi une fleur du soleil. Dans ses pastels, Coquillay a attendri l'azur, exalté les ramilles, chanté l'allégresse des feuilles, bu aux sources pures. Il aime, tel Du Bellay, revoir son petit village qui lui est "une province et beaucoup davantage'.

Coquillay a franchi le pas de la maturité créatrice par son "beau métier ". Il nous ouvre les portes sur une Nature qu'il métamorphose en Paradis. Par la poussière rédemptrice d'un pastel, il émerveille, telle la fragilité des eaux reflétant l'âme de ce grand artiste. (Guy Vignoh)

       

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