|
Maurice BRIAULT est né en 1874 en Normandie
Alors qu'il était élève de l'Abbaye Blanche de Mortain dans la Manche,
il rencontre un missionnaire, normand comme lui, ancien de la même
institution, Père de la Congrégation du Saint Esprit.
Cette
rencontre avec ce religieux, Monseigneur Alexandre Le Roy, qui
deviendra plus tard Supérieur Général, l'amènera à rentrer dans cet
ordre missionnaire comme postulant en 1892.
La
seule formation artistique du Père BRIAULT a consisté en des cours par
correspondance de l'Ecole de dessin et peinture ABC. Le principe de
cet enseignement est que des professeurs de renommée corrigent par
courrier les travaux des élèves.
|
|
Boucher de Conakry (oct. 1916) |
|
Notablesse de Duala
|
|
C'est ainsi
que le Père BRIAULT rencontra Henri PINT, peintre d'histoire et
surtout peintre religieux avec qui il noua de profondes relations
d'amitié.
Au
fil de ses séjours en Europe et de ses affectations en Afrique, le Père
BRIAULT a croqué sans relache ses contemporains en même temps qu'il
laissait s'épanouir ses talents de paysagiste. Il emportait toujours
dans ses déplacements, des carnets dans lesquels il relevait les scènes
s'offrant à son regard aiguisé
Le
Père BRIAULT est arrivé au Gabon en 1898. Tous ses talents ont pris
leur plein essor en Afrique ou le missionnaire spiritain y fut
aquarelliste,peintre, écrivain, ethnologue et portraitiste.
|
|
Haoussa du Bamoun |
|
Chutes de la Sanaga à Edéa, 29 mars 1933 |
|
|
|
Astrara Pier, Duala, 1er janvier 1917 |
Chutes de la Sanaga à Edéa, 29 mars 1933 |
Dabisi,village banda vers Fort-Jossel (Oubangi-Chari, 1933)
|
|
|
|
|
Outre
sa région natale, le Père BRIAULT a parcouru la Bretagne, le centre et
le sud de la France, l'Alsace ainsi que l'Italie, la Suisse ,
l'Allemagne et la Hollande d'où il a ramené des carnets de voyages en
"glanant à la façon d'un herboriste des images des pays traversés". Il
n'hésite pas à mélanger les techniques. Ce procédé fut favorisé dès le
XVIIIe siècle par les aquarellistes: le dessin original est au crayon
ou à l'encre, aquarellé, parfois réhaussé de gouache. Le dessin est
précis, les touches de couleur délicates, parfois le dessin prévaut sur
la couleur sans la dominer vraiment, parfois on ne voit plus que
l'effet coloré en oubliant le dessin. Dans certains paysages, la
finesse, la précision du trait semblent disparaitre au profit de
touches de couleurs plus larges et fortes, moins minutieuses. Mais bien
que différentes les oeuvres restent belles et harmonieuses |
|
Les falaises d'Etretat, 1920 |
|
Le château branlant, Bretagne, 1915 |
|
|
|
Les remparts de St Malo, août 1915 |
La porte de la Madeleine à St Malo, 1916 |
Rennes, vieilles maisons au pont St Martin,
fév. 1916 |
|
Les
illustrations et textes de cette page sont extraits ou adaptés de
"Maurice BRIAULT, Carnets de voyages", le supplément au n° 970,
mai-juin 2003, de la Revue Saint-Joseph-26400 Allex. Les textes
originaux sont adaptés de Bénédicte PENN, documentaliste-archiviste qui
a consacré lors de la préparation de sa thèse en 1997 des pages
nombreuses et importantes au Père Maurice BRIAULT (consulter l sa Revue
Saint-Joseph d'Allex, n° 932 à 935 de 1997). |
|
Le moulin de Boel, 1915 |
|
La baie des trépassés (Finistère) 26 mai 1916 |
|